Il était bien tard par cette chaude nuit d'été, debout sur mon balcon, je profitais de la fraîcheur, quand un sentiment me perturba.
D’abord difficile à interpréter, il me mis de suite très mal à l’aise_ vous savez, un peu comme lorsque qu’on me parle du frère de l’ancien empereur, ou du Kami que nous avons récemment combattu _ mes entrailles étaient chaudes et ce sentiment ne m’avait quasiment jamais rendu visite. (Sauf quand j’ai dit oui à mes mariages ;p )
Qu’est ce que cela pouvait bien signifier ? Est-ce que le ciel de ROKUGAN allait de nouveau s’obscurcir ?
L’empereur venait d’être ramené, les guerres s’essoufflaient, la maladie s’effaçait et laissait place à l’ère de la natalité, et pourtant je le savais au fond de moi, la noirceur d’un sombre destin s’épandait sur notre empire.
Une chose était sûre, malgré les années, le visage de notre quotidien était transfiguré, mais ma détermination à protéger Rokugan était plus grande encore.
Certains de mes amis, j’en était sûr me resteraient fidèles, nul besoin de preuve de leur amitié, ils avaient signé notre relation en me sauvant la vie à plusieurs reprises.
Je devais les contacter, j’enverrai dès demain matin des messagers ; ceux-ci leur apporteront mon désir de me sentir près d’eux. Ils seront mes invités à la capitale tant que mon cœur de SEPPUN bâtera, tant que mon sang de poésie et de furie coulerait dans mes veines.
Les Ten Batsu naîtraient, dans un ciel de feu ou sur une terre de sang, peut être que leur destin les attendrait dans cette ère _ songeai je.
Les questions reprenaient ce rythme démoniaque, celui que les réponses ne peuvent atteindrent, et ma sérénité accusait la douleur de l’incompréhension. Les derniers édits de l’empereur seraient ils la cause de ce futur, découvrirai je un jour ce qui se cache derrière le nom de Kolat.
Le vent me caressait à nouveau, il m’impressionnait, il rassemblait à lui seul les rêves de milliers de Samouraïs ; force, douceur, insaisissable, et présent partout. Mes rêveries s’estompèrent, ma bouteille de saké était vide, et demain je reprendrai mon No Dachi.
AGATH, mon ami, puisses tu nous guider, toi qui foules notre terre depuis des temps immémoriaux, bientôt lorsque la paix sera du ressort d’autres que moi, je te …..
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