[Nouvelle] ITACHÏ - Une brève histoire de ronin

Je suis Itachï,
J'ai 18 ans et cela fait maintenant 2 ans que je n'ai plus de nom.

Par arrogance j'ai choisi de devenir rônin plutôt que de servir un autre maître. J'ai du rapidement ravaler ma fierté pour survivre. J'ai volé pour ne pas nourrir de faim. J'ai accepté des boulots plus que louche afin de subvenir à mes besoins. J'ai frappé dans le dos plutôt que d'être tué. Enfin j'ai bu pour oublier ce que j'étais devenu.

Ce soir là j'avais touché le fond. Je devais une somme folle à Azi, un criminel notoire. Je n'avais pas de quoi le rembourser, alors j'ai préféré boire le peu qu'il me restait. C'est donc complément saoule que je suis sorti du bar à saké ... Azi m'y attendait, lui et toute sa bande. Je ne me rappel plus si je me suis même défendu. Ils pensaient pouvoir récupérer son argent. Haha !! Ils pouvaient me tabasser tant qu'ils voulaient, je n'avais rien à leur donner. Fou de rage ils s'apprêtaient à me couper la tête, lorsqu'un étranger s'interposa. Il était tout de gris vêtu (tient, tient) et porté un masque de loup (mais qui cela peut-il bien être). Il leur proposa de rembourser ma dette. Azi lui ordonna de s'occuper de ses affaires et qu'il se ferait un plaisir de le tuer s'il insistait.

Il insista ... Azi lança ses trois hommes contre lui. Deux d'entre eux furent tués avant même qu'ils ne soient sur lui. Le troisième tomba sous le poids du cadavre que l'étranger lui jeta. Azi se rua dans la mêlée, ses deux jambes furent coupées net. Le dernier malfrat s'enfuya sans demander son reste et c'est là que je perdis connaissance.

A mon réveil, l'étranger était toujours là. Il se présenta comme étant Loup Gris, tout comme moi il n'avait plus de nom, mais dans le passé on l'appelait AKODO Kinawa !!! (Le suspense était insoutenable) !!! Kinawa le grand tacticien, le senseï, le champion AKODO !!! (Et encore il ne sait pas tout) !!! Je me jeta à ses pieds, hurlant ma honte, lui implorant d'abréger la vie du misérable chien que j'étais devenu. (Là j'ai hésité, ce salaud m'a quand même tout dégobillé sur les pieds lorsque je l'ai traîné jusqu'au temple). Il m'ordonna de me relever, de reprendre espoir car Totori était de retour, que les injustices passées seront lavées (et blablabla et blablabli). Si je le souhaité il pourrait faire de moi l'homme que j'aurai du devenir. Pour cela je devais le suivre jusqu'au campement du Loup. Comment aurais-je pu refuser une telle offre ?

Il était accompagné de deux amis qu'il recherchait apparemment depuis longtemps, un bushi et un rônin du nom de Masouka et de Jubeï (faudrait pas les oublier ces deux là). Masouka fut mon partenaire lors de nos entraînements quotidien. Nous sommes devenu rapidement amis bien qu'il me battait régulièrement de façon cuisante. Le voyage fut rude (hé oui la vie sur la route l'est toujours) mais un soir la troupe du Loup fut devant nous. Mon coeur s'est gonflés face à cette glorieuse armée.

Je suis Itachi
J'ai 18 ans et je suis le plus heureux des hommes car aujourd'hui j'ai de nouveau une famille.
Le LOUP.

Vous vous rappelez de moi ?
Je suis Itachi : jeune bushi, enfin plutôt jeune rônin.

On m'a sorti de la merde il y un an de cela. Je devais, pardon, je dois toujours, une petite fortune à pas mal de gens peu recommandable. Ils ont bien faillit me tuer ces enculés. Jeune et con vous me diriez, mais je pense être un peu au dessus de la moyenne. Heureusement qu’un ancien membre de ma famille passait par là pour m’éviter la déconvenue d’une tête en moins.

Loup Gris qu’il s’appel. Depuis je ne le lâche pas d’une semelle. Faut dire c’est sûrement ma plus grande chance de survie. Il m’a fait rentrer dans la troupe de Toturi, et essaye de faire de moi un vrai bushi. Il y a du boulot !!! Mais bon c’est plutôt un maître sympa.

Enfin c’est quand même dangereux de le suivre. Nous sommes restez des mois au col de Benden, luttant comme des forcenés afin de le protéger des attaques incessantes des Crabes et de leurs alliés de l’Outremonde. J’essayais tant bien que mal de rester le plus loin possible des affrontements, mais même en soutient je m’en suis prit plein la gueule. Un vrai miracle que je sois encore en vie. Comme baptême du feu c’est pas mal : mon père pourrait, presque, être fier de moi.

En gros cela ce passe pas mal, sauf que voilà, dernièrement mon passé m’est revenu en pleine face. Moi et une petite troupe de rônins, suivions Loup Gris à la capital : rapport que c’est la merde là bas. Une foi sur place, des bushis partout, bataille rangée monumentale et des monstres partout dans les enceintes de la ville. Je commence à être plus ou moins habitués. On s’installe chez un des amis du chef, mais voilà on a plus rien à bouffer. C’est pourquoi on m’envoie avec deux potes à la recherche d’un peu de riz. Faut que je vous les présentes car ils sont quand même pas mal gratinés.

Le premier c’est Outzo un ancien Matzu, et si moi je suis un peu con, lui il est bête comme mes pieds. Pour vous dire au-delà de dix il a du mal à compter, il a pas assez de doigts me dit il. Heureusement qu’il n’a pas besoin de compter pour taper, car dans ce domaine, faut le dire, il est balèze. Le second c’est Shuaï, un rônin de pure souche, aussi malin qu’Outzo est bête. Un peu trop à mon goût d’ailleurs … comment dire ? Il est préférable de garder à l’œil sa bourse. Mais il n’y a pas meilleur pisteur que lui. En conclusion des bons potes.

Où j’en étais ? … A oui !! On se barre donc tout les trois à la recherche de nourriture. Et bien, cela ne fut pas évident, rien au alentour et pas beaucoup plus un peu plus loin. On est arrivé malgré tout à trouver loin dans la campagne de quoi faire des réserves. Nous sommes tombés sur un groupe de bushi disposé à nous vendre des provisions. On a marchandé assez rudement mais nous avons fini par nous entendre sur un prix certes prohibitif mais malgré tout acceptable vu la situation actuelle de la région. Nous avions là de quoi nourrir toute notre petite troupe. Tout sourire nous faisions nos adieux à ces fières guerriers lorsque en arrière fond je reconnu un groupe de rônins que je pourrais pas appeler des amis. Combien je leur devais déjà ? Je ne m’en rappel même plus. Heureusement ils n’ont pas voulu faire d’esclandre devant tout le monde. Ce genre de chose cela se règle en privé.

Outzo et Shuaï n’ont pas très bien compris pourquoi j’étais aussi presser de rentrer à la basse. Ces salauds traînaient des pieds, fatigués me disaient ils, pourquoi courir il y avait tout le temps !! Ces cons, ils ont rien capté quand ils nous sont tombés sur le paletot. Huit en tout ils étaient. Je devais du fric à deux d’entre eux mais ils sont arrangés pour emmener des amis… Enculés !!! Outzo lâche la bouffe, fonce dans le tas et en massacre deux, Shuaï esquive les coups qui lui pleuvent dessus, moi je me tape les deux connards à qui je dois du blé. J’arrive à en tuer un !! Héhé il se croyait protéger par son armure. Mais là on se rend bien compte que l’on n’arrivera pas en sortir vivant. Seul solution la fuite !!! On a suivi Shuaï sans réfléchir qui nous a sorti de cette merde comme un chef.

Heureux d’être encore vivant, nous reprenions notre souffle quelques kilomètres plus loin. C’est bien au bout de cinq minutes que nous nous sommes rendu compte qu’ils nous manquaient quelque chose. La bouffe bien sûre !! Putain merde !! Tout ce mal pour ce rien !! Vert on était !! Heureusement Outzo n’avait pas tout prit, mais franchement les copains vont faire la gueule quand ils nous verrons arriver avec si peu.
J’ai eu un peu de mal à faire admettre à Outzo qu’il ne fallait rien dire au chef. Hé !! C’était bien lui qui portait les provisions, c’est de sa faute donc ! Enfin je lui ai débité des trucs dans le genre et il a tout gobé. Shuaï c’est une autre histoire. Je suis sure que lui à bien compris pourquoi ils nous en voulaient ces gars. Mais il n’a pas moufeté.

Heureusement de retour à la base le chef avait d’autres soucis en tête. Il ne s’est donc pas trop penché sur le problème … la bouffe !!!

Voilà ce que je voulais vous raconter. Enfin après on a suivi le chef dans la capitale pour sauver un de ses amis. Mais là je vous raconte pas car j’en ai encore des cauchemars !!!

Je suis Itachi. Vous devez commencer à me connaître !
Mais si le jeune rônin touche à tout, jeune élève de Loup Gris, bushi obscure des Loups de Toturi
Non toujours pas !! Bon pas grave, je vais continuer à vous ennuyer un peu avec mon histoire.


La vie est ardue sur la route certes !! Mais je ne pensais pas à ce point là. Des mois que nous sommes en campagne. Des mois où notre principale occupation se borne à déplier notre campement pour le replier le soir même. Des mois où les journées de repos sont aussitôt dédiées à des entraînements intensif sous le commandement de Loup Gris. Des mois où notre nourriture se borne à un peu de riz blanc et d’un infâme gruau. Tout le monde est à cran, la mauvaise humeur est de rigueur, et je partageais largement cet état d’esprit.

Le bruit courrait dans la troupe que nous ferions halte le lendemain à Kïujugen pour faire le plein de provisions. Alors vous imaginez bien que tous espérait avoir une permission, je me voyais déjà dans une maison de geisha, sirotant du saké et en écoutant de jolies poèmes érotiques. Tout le monde piaffait d’impatience. Le lendemain on nous demanda de former les rangs, Toturi voulait nous parler à tous. J’étais excité comme une puce tout comme Outzo et Shuaï.

« - L O U P !! » hurla Toturi afin que silence se fasse dans les rangs.
« - Nous sommes aux portes de Kïujugen, nous devons stopper ici quelques jours afin de nous réapprovisionner. Je ne vais pas vous faire un long discours, ne vous en faites pas. Je sais que beaucoup d’entre vous sont lasses, et il est certain que vous avez bien mérité une permission. » Un cri de joie s’échappa de toutes parts. Toturi nous laissa nous exprimer longuement avant de reprendre.
« - Une chose seulement. Le Daïmio Utzouru Ikoma nous accepte dans sa cité et de nous réapprovisionner, à condition qu’aucun incident ne s’y produise. Je compte sur vous pour faire honneur à notre nom. Vous avez quartier libre !!! »
« - Hourra !!! Hourra !!! Vive Toturi !!! Vive les LOUPS» Scanda-t-on aussitôt.

Outzo, Shuaï et moi courrions déjà faire nos affaires. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire nous étions prêt à conquérir toutes les geishas de la ville, boire des tonneaux de sakés, manger toutes les spécialités de la région.

« - Hép !! Vous trois !! » Et merde !!! La voix de Loup Gris. Nous nous sommes rapidement retournés au garde à vous afin de faire face à notre senseï. Il nous inspecte sans dire un mot, la jitte à la main, le regard mauvais.
« - Moi et quelques hommes seront chargé de la sécurité. Alors que les choses soient bien claire, en aucune façon je veux vous voire impliquer dans une sale affaire. C’est bien comprit !!! »
« - Oui Senseï ! »
« - Je vous assure que si moi ou l’un des bushis qui formera la milice devait intervenir pour stopper l’une ou l’autre de vos frasques, je me chargerais personnellement de votre punition !! C’est bien comprit !! »
« - OUI Senseï !! »
« - Si par malheur vous blabla et que bliblablo. C’est bien comprit !! » Je ne l’écoutais déjà plus. Le mode automatique était lancé.
« - OUI SENSEÏ !!! »
« - Même si blobla bla ou alors que bli blabla. C’est bien comprit !! » Toute le monde était parti du campement on était les derniers couillons à être encore là.
« - O U I S E N S E Ï !!!! »
« - Bien comme vous êtes tous d’accord, Masouka vous accompagnera » Hein !! Quoi !! J’ai du loupé un morceau !! Et merde, pas Masouka ! Fait vraiment chier !! « Vous pouvez y aller !! »
« - M E R C I S E N S E Ï !!!!! » A oui merci !! Putain Masouka !! Je l’aime bien, mais bon, comme camarade de beuverie, il y a mieux. Je le voie encore moins dans une maison à geisha. Un tantinet rabat-joie cet homme. A tous les coups il va nous rabattre les oreilles des exploits de notre maître durant toute la journée.

Nous sommes arrivés assez tard dans la matinée. Phase un du programme, se trouver une bonne table, au mets délicats qui nous l’espérions, enlèveraient le goût de notre gruau matinal. Mais voilà les derniers sur un champ de bataille, ne se partagent que les miettes. Toutes les tables étaient déjà prises par nos confrères. Ce n’est qu’au bout de la quatrième auberge qu’une table pouvait nous accueillir. Et voilà Masouka qui se lance « Quelle magnifique citée Ikoma, que voilà ! Cela me rappel un jour le chant d’un barde de cette famille sur notre senseï Kinawa. » J’en étais sûre !! « Lui et sa troupe d’amis étaient parties occire un démon sur les îles du clan de la Mante. » La barbe !!! Il va falloir passer à la phase deux : m’éclipser. J’ai prétexté alors d’un besoin présent, pour prendre la poudre d’escampette, laissant évidemment le soin à mes amis de régler la note.

Et me voilà libre comme l’air, libre de passer à la phase trois : me divertir. Je n’avais pas fait trois pas que Shuaï me rejoignit.
« - Tu pensais sûrement pas me laisser seul avec ces deux lourdauds ? »
« - Certes non ! »
« - Ni de me laisser régler ta note, j’espère ? »
« - Jamais cela me serait venu à l’esprit ! Tu penses ! »
« - Bien je préfère cela !! J’ai vu à quelques rues d’ici un bar à saké des plus intéressant !! »
« - A bon !! Et tu crois que nos amis, nous en voudraient si nous allions y jeter un petit coup d’œil. »
« - Hmmm … Je les ai laissé en pleine conversation. Il serait malpoli de les déranger. »
« - Bien alors que dis-tu si je t’offrais la première tournée ? »
« - Ma foi pourquoi pas »
Il est bien évident qu’il y eut bien plus d’un saké offert durant cette après-midi. D’autant plus que le prix des boissons étaient véritablement bas. A tel point que le nombre des rônins fortement imbibé d’alcool dans la rue était en nombre croissant. Fait étrange, à aucun moment nous n’avions croisé la milice du Loup, c’était plutôt heureux. Car il devenait évident que la situation en ville devenait des plus catastrophique. Ici un bushi ivre mort, gisant dans son vomi, là un groupe d’amis hurlant notre chant guerrier, ou encore ici une bagarre généralisée dans une taverne. Il était plus prudent, si nous ne souhaitions pas être embarqué par mégarde par la milice, de s’abriter dans un endroit plus tranquille. Comme par exemple cette maison à geisha.

Malheureusement cette maison, tenait plus de la maison de thé. Ce n’est pas ici, où nous trouverions une jeune femme compatissante. Mais comme la bagarre à l’extérieur gagnait la rue, nous décidâmes de passer un petit moment ici. L’établissement était quasiment vide, et bizarrement nous ne fûmes pas reçus très convenablement. La tenancière un peu surprise au début, n’avait de cesse, par la suite, de regarder l’heure durant les chants de la geisha. Un peu agacé, je souhaitais changer de lieu, mais comme Shuaï semblait apprécier grandement la musique, je ravala ma mauvaise humeur. Je crois que c’est lorsqu’elle entama son troisième chant, que mes yeux se fermèrent terrassés par la fatigue.

Le réveil fut difficile … Ma vue était trouble, une masse informe me secouait …
« - Itachï !! Réveils toi !! » Me murmura-t-on.
« - C’est moi Masuka. Réveils toi !! » C’était bien lui. Outzo à ses côtés, cherchait à réveiller Shuaï.
« - Toute la ville est endormie comme par magie ! Les rues sont jonchées de bushi du Loup en plein sommeil » m’expliqua Masuka.
« - Cela doit être le saké ! Il me laisse un goût étrange dans la bouche » Fut ma conclusion pâteuse. Shuaï de son côté se réveiller lui aussi.
« - Outzo et moi avons croisé Loup Gris durant l’après midi. Il nous a demandé d’être extrêmement prudent, car pas un seul de ses miliciens n’avait répondu au rapport. Il nous a fait remarquer qu’il n’avait vue aucun citoyen dans les rues, seul les bushis du Loup et les marchands de saké. Il revenait du Palais, les gardes ne lui ont pas permis d’y entrer, ni même de s’entretenir avec Toturi. Il nous a demandé de vous retrouver et de se tenir prêt à agir si le besoin devait s’en ressentir. »
« - Il est où maintenant ? »
« - Il est retourné au Palais avec la ferme intention de faire la lumière sur cette affaire !! Nous pouvons faire confiance en notre senseï pour que tout ceci soit rapidement résolu.» nous dit-il fièrement. Il ne changera jamais celui-là.
« - A ouais !! Et on fait quoi nous maintenant ».

J’avais à peine fini ma phrase, que la porte vola en éclats. La tenancière et deux de ces geishas les yeux rouges de sang, nous hurlèrent « Mourrez !!! Chiens d’infidèles !! ». La surprise fut totale, tant et si bien qu’il fut difficile de se défendre de ces trois furies. Mais la situation se renversa lorsque Mazuka hacha la tenancière de trois coups puissants. La suite fut alors plus aisée, Outzo tua une geisha, alors que j’estropiai sérieusement la seconde. Il ne resta plus à Shuaï que de l’achever.

Une rapide inspection des lieux, nous apprit que nous étions seul à présent dans l’établissement. Pour ma part j’ai découvert que les affaires ici devaient être fructueuse. Cela aurait été fort dommage d’abandonner tout cela aux vautours !! Autant que cela me profite à moi, non ? M’enfin nous étions en sécurité pour l’instant. La rue était déserte mise à part les Loup dormant à même le sol.
« - Il nous faut agir !! » entama Mazuka
« - Sûre ! Il faudrait trouver un moyen de réveiller tout le monde »
« - Comment ? » Nous sorti Outzo.
« - Si on commence à crier dans les rues, on se fera repérer. On aura alors, le souci de rester en vie plutôt que de réveiller nos potes » Expliqua Shuaï
« - Faudrait pouvoir les réveiller tous en même temps. Je ne sais pas moi, sonner les cloches ? » Avançais-je.
« - Pas mal ! Au temple il devrait y avoir cela ? » Continua Shuaï
« - Sûrement !! Shuaï et toi Itachi vous partez en éclaireur. Outzo et moi on vous suit de prêt. » Conclut Masuka.

Moi voilà tout les quatre entrain d’arpenter Kïujugen, à la recherche du grand temple de la ville. C’est à proximité de la grande place qu’enfin nous purent entendre un signe de vit. Deux bushis Ikoma discutaient :
« - Que faites-vous au Palais ? Cela fait maintenant une heure que vous devriez être ici afin d’égorger tout ces pourceaux !! »
« - Le chef de la garde pense qu’un intrus c’est introduit au Palais ! Nous continuions les recherches, mais le daïmio perd patience. Il ne pense pas qu’un seul homme est pu échapper à son plan. Il lui a donné encore une demi-heure avant de lui apporter sa tête. »
« - Dans une demi-heure bien … Cela devrait aller !! Les effets de la drogue ne devraient pas se dissiper avant une bonne heure.»
Après cela tout deux se séparèrent, nous laissant le champ libre.

Nous voilà au dernier étage du temple, faisant sonné les cloches à grandes volées. J’observais rapidement la rue pour me rendre compte que nos camarades se réveillaient, mais aussi qu’un groupe de bushi Ikoma se précipitait vers nous. Ils étaient déjà dans les escaliers, Mazouka, Outzo et Shuaï firent blocage alors que je sonnais la cloche comme un fou. Putain à l’aide, ils allaient nous trucider !!!! J’ai du abandonné la cloche car Shuaï était blessé, et flaaachee j’en tue un puis deux. Mais ils sont de plus en plus nombreux. Nous devons battre retraite, la porte est bloquée mais que pour un court moment. Nous sommes dans le fond la pièce, Mazouka tire ses flèches et touche, fort heureusement, à chaque foi. Suffissent en tout cas pour que les renforts se décident à vernir à notre aide.

Les combats s’étaient répandus partout en ville, et les grands chefs avaient repris les reines de notre armée. Les choses s’organisèrent assez rapidement. Nous avons balayés les bushis Ikoma en déroute et nous dirigeâmes vers le château. Mazouka était inquiet car notre Senseï n’était toujours pas en vue. Une bataille féroce s’engagea aux portes du Palais, et cela faisait plus d’une heure que nous tentions d’enfoncer leur porte, mais rien n’y faisait. Quand soudain tout le monde pu voir Toturi et Loup Gris batailler sur les remparts. Cela donna du cœur aux combattants, nous redoublâmes d’effort pour enfoncer les portes et elles cédèrent enfin. Un vague déferlante sur rua dans la cour des Ikoma, il était évidant à présent que nous allions gagnés. Toturi reprit les reines du commandant et en moins d’une heure nous étions maître du château.

Utzouru Ikoma était aux pieds de notre grand général. Magnanime Toturi lui laissa la vie sauve, en gage de compensation pour les lourdes pertes que nous avions subits, nous avons pu prendre plus de provisions que prévu. Enfin tout cela pour vous dire que même en permission être bushi du Loup c’est plutôt la merde. Enfin presque, mes poches se sont quand même alourdit des 30 bon bu !! Héhé !!