[Le Chemin des Cerisiers] La Citée des Cerisiers - Kinawa

Restez à l’abri derrière les cerisiers, à mon signal bloquez l’arrière du convoie, nous nous chargerons de les stopper en avant. Si notre informateur dit vraie, une des caravanes devrait être chargée d’opium. Nous réaliserons un contrôle de leurs chargements, si les marchands ne coopèrent pas vous aurez alors le droit d’user de la force pour les contraindre. Soyer prudent vous connaissez leurs méthodes, ils n’hésiteront pas à nous foncer dessus s’ils se sentent en dangers. Vous connaissez aussi leur sale habitude de se donner la mort lorsqu’ils se savent fait. Alors essayons cette fois ci d’en récupérer un vivant. Attention les voilà !

Oh la voyageurs ! Contrôle de papier ! Veuillez sortir du véhicule !!

Le poste de Garde du Papillons dans la Citée des Cerisiers est le plus important de toute la route. Fort de deux cents hommes, elle reste malgré tout très insuffisante pour lutter contre les trafics en tout genre qui sévissent dans la région. Il leurs faudrait pour cela, contrôler l’ensemble des convoies marchands qui traversent la citée, ce qui techniquement impossible. Heureusement ils bénéficient d’informations toujours pertinentes sur les agissements des trafiquants d’opium.

Le trafic de drogue est évidemment leurs priorités, ce qui les oblige à délaisser les autres délits de moindre envergure. A leur décharge, il faut dire qu’énormément de personnes passe par la Citée des Cerisiers.

KINAWA Kioko est le capitaine de la Garde et ancien Akodo. S'il a gardé le sens de l'honneur très prononcé de sa famille, son séjour parmis les ronins lui ont appris que rien n'était acquis. Il se bat donc farouchement contre les narcotrafiquants usant de tout les moyens à sa disposition pour contrecarrer leurs plans. Il est très bien conscient du manque de moyens à sa disposition.

Il est minuit et la Garde du Papillon vient d’être alertée par un inconnu : un combat sans merci se déchaîne à l’entrepôt Miyaga au sud de la ville. KINAWA Kioko et quinze de ses hommes prennent les chevaux et se rendent à grand gallot sur place. Au loin on peut apercevoir les flammes ravager le bâtiment. Une vingtaine d’hommes s’entretuent sur fond d’incendie et l’endroit empeste les vapeurs d’opiums carbonisés.
A la vue de la Garde du Papillons, les combattants rompent les rangs et s’enfuient en tout sens. Mais les bandits sont stoppés par la troupe de cinq bushi qui avait fait le détour. KINAWA Kioko sonne la charge et les trafiquants sont littéralement broyés par l’attaque. Le seul survivant se donne la mort devant les yeux de Kioko. Depuis six mois qu’il traque les trafiquants, il n’a jamais pu en avoir un vivant.
Son regard se perd alors dans la nuit et il aperçoit soudain une silhouette se découper sur les toits. Il ne sait pas pourquoi ces deux bandes rivales se sont affrontées à mort, mais il est certain que cet homme n’est pas étrangers à cet heureux évènement. Car il sait qui est ce mystérieux justicier : Lin Long le Premier Guerrier, protecteur de la Vallée du Papillon.
Comme à son habitude, il ferme les yeux et garde le secret pour lui.

Malheureusement le Chemin des Cerisiers fut rapidement la route de tous les trafics. Différents bandes rivales se déchirent même le territoire. De nombreux rapport sont arrivés au conseil des 13 Guerriers, notamment sur le plus inquiétant des trafics : celui de l’opium. Les 13 Guerriers ne pouvaient rester les bras croisés devant un tel danger à l’intégrité de leurs peuples.

Au fur et à mesure du temps, il devait évidant pour les chefs de l’Otokodate que les Gardes du Papillons, empêtrés dans les aspects légale, n’étaient pas suffisamment armés pour luttés contre les trafiquants. Lin Long décida d’agir de façon plus souterraine et entreprit d’infiltrer les narcotrafiquants afin de les monter les un contres les autres. C’est une technique qu’il connaît bien, c’est en usant de la sorte qu’il a pu libérer son peuple de l’influence néfaste des Matsu. Lin Long est un homme rusé et déterminé qui usera de toute les bassesses pour atteindre son but : assassinat, vole, chantage, incendie... Du moment que cela sert les intérêts de son peuple.

Il a pour cela le soutient du capitaine de la Garde du Papillons, qui ferme les yeux devant les actions illégales qu’il entreprend. Par contre la famille Yogama est inquiète du rôle dévastateur et de l’image contestataire de ce justicier de la nuit. Ils craignent ce qu’il ne connaisse pas et cherche à l’appréhender par tous les moyens. Même si à mot couvert, ils admettent que ses actions on permit l’arrêt définitif de bien des entreprises illicites.

Si aujourd’hui, Lin Long est loin d’avoir gagné la guerre contre les narcotrafiquants, il connaît malgré tout assez bien leur méthode et les différents acteurs de ce trafic. En coordination avec Bai Kei Rui des Cents Pigeons, ils s’assurent qu’aucune de ces marchandises ne rentrent dans les territoires Kinawa. Pour l’instant ils sont certains qu’elles ne font que transiter par le poste frontière et ne gagnent pas la montagne.

Lin Long joue gros, car sa tête est mise à prix par toutes les organisations yakusa de la région.

Ling Yang Fu vient d’avoir un magnifique bébé, demain sans faute il ira voire Shan Hchi Hsieh les 7 Aiguilles pour se faire tatouer une rune de fertilité sur l’avant bras. Ainsi tout le monde pourra voire la fierté qu’il a d’être à nouveau père.

Le goût très prononcer des Shan Hchi Hsieh pour les tatouages, n’est pas seulement motivé par un aspect purement esthétique. Cela représente bien plus pour eux, car pour ceux qui savent les déchiffrer ils sont révélateurs de son histoire, de son métier, de ses convictions.

Ils existent dix milles runes qui en trois cents lieux du corps forment une signification particulière. Autant dire que le métier de tatoueur chez les Shan Hchi Hsieh, est une science qui requiert une grande maîtrise tant artistique que psychologique. Car toute la difficulté pour le maître de l’aiguille, réside dans le faite de trouver le symbole qui convient à la psyché de son client.

A partir de dix ans, un Shan Hchi Hsieh se fait tatouer en moyenne deux fois par an. A sa mort la quasi-totalité de son corps est recouvert de rune. C’est d’ailleurs un autre aspect du métier de tatoueur. Lors des cérémonies mortuaire, un maître de l’aiguille est convié par la famille pour que se dernier puisse leur lire l’intégralité des runes du défunt, en quelque sorte une lecture de ce que fut sa vie.

Les tatouages Shan Hchi Hsieh n’ont rien de figuratif, se ne sont que des symboles, des frises ou des runes exclusivement peintes en noire. C’est ce qui les rend si différents des tatouages rokugani traditionnels. Sans cela les Shan Hchi Hsieh pourraient très bien passé pour des rokugani, ils sont la marque flagrante de leur origine gaijin.

Zeng Tian Meng les 7 Aiguilles est le maître tatoueur de la Citée des Cerisiers. C’est un homme extrêmement fier de la culture de son peuple, pour rien au monde il s’abaisserait à tatouer un dragon. Le pauvre rokugani qui rentrerait dans son échoppe avec un tel souhait, se verrait immédiatement refouler. Il pourrait même prendre cela pour une insulte, car Zeng Tian Meng est un homme chatouilleux qui prend son art très au sérieux.

7 heures du matin les rues sont quasi désertes, quand soudain une foule d’enfants en culottes courtes envahit les rues de la Citée des Cerisiers. Les cloches de l’école des Dix Pétales sonnent au loin : une nouvelle journée de classe va bientôt commencer pour eux. Et si certains traînent un peu des pieds, tous semblent heureux d’aller à l’école retrouver leurs camarades.

L’école commune des Dix Pétales est une autre étrangeté de la communauté Shan Hchi Hsieh. En effet l’éduction est une priorité pour la famille Kinawa et notamment pour Lin Tsu Tsin. L’école est donc gratuite pour tous les enfants entre 5 et 10 ans, sans distinction de classe, n’y de rang. Une éducation de basse y est enseigné : lecture, écriture, mathématique et histoire. Les élèves suivent en parallèle un enseignement plus technique auprès des chambres communautaires : agriculture, artisanat, commerce ou élevage. Les enfants les plus doués auront la chance de pouvoir rentrer dans le dojo de la famille Kinawa ou auprès de l’école de Feng Shui.

Ce manquement flagrant au système de caste de l’Empire, a le dont d’agacer certains samouraï bien pensant de la Famille Yogama. Instruire des paysans a quelque chose pour eux de révoltant, d’autant plus que cela donne des idées à leurs propres sujets. Cela est tout bonnement inadmissible. Ils ont même formés un groupe de pression afin que le Daimyo Yogama de la Citée fasse fermer l’établissement de façon définitive. She Xie Lu, la directrice de l’école, se bat au quotidien pour le maintient de ses classes dans l’enceinte de la Citée des Cerisiers.

Lin Tsu Tsin est tout simplement furieuse devant un tel archaïsme. Il est hors de question pour elle de revenir en arrière et en appel à présent à Dame Iko afin qu’elle fasse taire certains de ses sujets rétrogrades.

L’école est dirigée exclusivement par des prêtresses Shan Hchi Hsieh de Benten. Se sont des femmes qui se sont convertie à ce culte après la naissance miraculeuse des sept jumeaux Kinawa. Elles sont totalement dévouées à Lin Tsu Tsin : celle qui fut touchée par la grâce de la Fortune de l’Amour. Elles ont toutes suivie son enseignement, et croit profondément que l’intelligence et le talent n’est pas l’exclusivité des classes dirigeantes. Rien n’est plus important à leurs yeux que l’éducation des enfants, car ils sont le futur et l’espoir de leur peuple.

Un groupe de chasseur Yogama avait fait le voyage spécialement depuis le château de la Sérénité Intérieure afin de s’approvisionner auprès du fameux Palais du Jade. On dit de sa marchandise est toujours d’une excellente qualité. Les Yogama ne furent en effet pas dessus sur point et purent regagner leurs territoires avec 10 bons doigts de Jade mais sans un bu.

Le Palais du Jade est un commerce Singe qui c’est spécialisé dans la vente du Jade. C’est un établissement cossu et massif au centre du quartier singe de la ville. D’un luxe affiché le Palais du Jade a sa propre garde. Il faut dire que le Jade est une l’une des denrées les plus rare de l’Empire et son prix peut atteindre des prix astronomiques.

TOTURI Niroru est un commerçant prévenant et prêt à tout pour contenter sa riche clientèle. Il les accueille dans une ambiance feutrée, ou il les fait assoires confortablement alors qu’il leur présente ses plus belles pièces sur un cousin de velours noir. La grande classe en somme.

Il est sûrement le plus riche marchand de la citée, et emploie plusieurs artisans spécialisés à l’arrière de sa boutique afin de façonner le jade en de magnifique pièce de collection. On vient de loin à la recherche de sa marchandise.

Le seigneur HIDA Gishuo et son second Kuogen sont en ville depuis peu, ils sont à la recherche d’hommes d’armes qui pourraient grossir son armée. Malgré qu’ils aient éclusé la moitié des tavernes de la ville, ils sont bel et bien bredouilles. Par dépit, ils se résignent à faire une dernière auberge que leur a indiquée un autochtone Shan Hchi Hsieh avant de se rentrer. Il est fort tard lorsqu’ils trouvent enfin le lieu, la musique et les braillements de la clientèle se font entendre depuis l’extérieur. Ils retrouvent enfin le sourire, l’endroit à l’air d’être prometteur.
Alors qu’ils s’apprêtent à rentrer, la porte s’ouvre devant eux. Un colosse de deux mètres en sort et jette un ivrogne dans la marre de boue la plus proche. « La prochaine foi que tu vomis dans mon établissement, tu auras droit à la fausse à purin. C’est compris ivrogne !! » La montagne se rend compte alors de la présence des deux samouraïs. « Messire HIDA, c’est un immense privilège de vous accueillir. Il y a foule ce soir, je suis certain que vous trouverez votre bonheur. Demandez à Shuaï, il saura vous conseiller. Si vous voulez bien vous donnez la peine » HIDA Gishuo sent qu’il va enfin passer un bon moment, alors que le videur tente de se faire tout petit pour leur laisser le passage.

On aurait très bien pu appeler cette auberge « le repère du rônin » plutôt que « la 1ère Pierre ». Tout les rônins de la région, aiment venir dans cet endroit pour passer une bonne soirée entre amis, l’alcool y est pas chère, la musique agréable, on peut y voir des combats et les serveuses sont plutôt jolie. Le paradis du rônin en somme.

On est plutôt conciliant ici, bien qu’il y ait des limites clairement affichées au dessus du comptoir :
« Pas de bagarre, si vous voulez en découdre il y a un ring, c’est pas fait pour les chiens. »
« Pas de vomis, les gens qui se comportent comme des gob, seront traités comme des gob. »
« Pas de main au fesses, soyez poli avec ces dames c’est pas un bordel ici. »
« Pas de crédit, et pi quoi encore. »


L’établissement est tenu par KINAWA Shuaï, l’un des chefs de l’Otokodate des 13 Guerriers. Shuaï est un ancien rônin qui a suivi KINAWA Loup Gris dans de nombreuses batailles. Totalement envoûté par la magie de la Vallée des Papillons, il a adopté la culture Shan Hchi Hsieh. A tel point, que son visage est aujourd’hui recouvert des tatouages traditionnels des gaijins. Le dévouement qu’il montra envers son nouveau peuple, donna confiance à Lin Long le Premier Guerrier qui le nomma Protecteur de la Vallée. Aujourd’hui sa couverture, lui permet d’être informé de toute les dernières rumeurs qui traînent dans le milieu rônin. Il coordonne ses actions avec Lin Long en l’informant et en lui apportant tout le soutient logistique nécessaire à ses actions punitives. Il oriente les rônins désireux de rentrer dans l’Otokodate des 13 Guerriers vers Bai Kei Rui des 100 Pigeons.

L’endroit est plutôt caustique. Il est règne un fumet de tabacs froid et d’alcool frelatés. Le saké de la fabrique des frères Waï est bien trop cher pour le portefeuille de la clientèle de l’auberge. C’est pourquoi elle fabrique son propre alcool dans la cave de l’établissement au détriment de la qualité.

Les serveuses sont des Shan Hchi Hsieh vêtu à la mode de la Vallée des Papillons, c'est-à-dire assez courtement. Mais se sont loin d’être des femmes faciles, elles ont un caractère trempée dans l’acier et ne sont pas là pour se faire tripoter. Elles ont la claque facile, mais savent se montrer adorables si on sait y mettre le pourboire. Leurs vies privées ne regardent qu’elles, elles font bien ce qu’elles veulent de leurs corps du moment que cela ne se passe pas dans l’auberge. Il n’y a que très peu de serveuses qui font des extras, la plupart d’entre elles, sont juste pas la pour gagner leur vie et pour rien d’autre.

Dans le fond de la salle se trouve un tatami surélevé sur lequel s’organisent des combats de lutte et de Jiujutsu. Les participants sont principalement des clients qui cherchent à affronter les champions de l’auberge. Les paries vont bon train dans le fond de la salle, des sommes folles peuvent être perdues ou gagnées ici. Le champion et videur de l’auberge, est une montagne de muscle et de graisse du nom de Zhang Gong les 3 Montagnes avec lequel on rigole pas trop. Tout les rônins craignent un jour de se faire jeter par lui dans la fausse à purin. Chose qu’il fait de façon assez régulière.

Outre une clientèle de rônin en tout genre, il n’est pas rare d’y voir des samouraïs de haut rang à la recherche d’hommes d’armes à engager. Notamment des Crabes Hida qui apprécient beaucoup la formation martiale qu’ont suivit les rônins de l’Otokodate des 13 Guerriers.

Il ne faut pas s’attendre à bien dormir dans la dizaine de chambres que proposent l’Auberge de la 1ère Pierre, à moins d’aimer s’endormir que très tard dans la nuit dans un confort plus que spartiate. Par contre les chambres ont le mérite d’être pas cher du tout.

Shuaï s'amuse à dire à tout ses clients, que l'auberge s'appel la Première Pierre, car se fut le premier bâtiment qui fut construit dans la citée. Evidemment c'est totalement faux.

Les tables suivantes permettent de déterminer rapidement la nature du travail qui peut être proposé dans les tavernes qui servent de refuge aux rônins.

Annonces : Village / Ville / Grande Ville
Proposées et valables : 1d10-7 / 1d10-2 / 1d10
Périmée : - / 1d10-5 / 1d10-3
Pas encore affichées : - / 1d10-5 / 1d10-3

Les annonces proposées et pas encore affichées le seront environ une heure après le passage des PJs. Avec un peu de role playing, il est possible d’avoir accès à certaines d’entre-elles.

Type de contrat
01. Guerre : participation à une bataille rangée, simple escarmouche...
02. Escorte : un convoi marchand, un diplomate, une jeune mariée...
03. Garnison : surveillance d’un entrepôt, surveillance d’une maison...
04. Assassinat : assassinat d’un notable, d’un truand intouchable, d’un enfant...
05. Protection particulière : Yojimbo d’une belle courtisane, d’un jeune notable capricieux, d’une futur mariée peu farouche...
06. Entraînement d’homme: préparation d’une bataille contre des bandits, contre des animaux sauvages agressifs...
07. Espionnage : espionnage d’un village, du repaire de contrebandier, de courtisans suspecter de trahison...
08. Expédition punitive : contre un village d’éta révoltés, contre un village paysan ennemi, contre un camps ennemi plein de blessés.
09. Vol : vol d’un objet précieux, d’un objet appartenant à une personne célèbre...
10. Duel : duel contre un adversaire incompétent, contre un célèbre duelliste, contre votre ancien employeur, contre un de vos amis...

Complication
01. Le contrat oblige les PJs à être confrontés à un groupe de samouraïs vétérans.
02. Un autre groupe est déjà sur le coup pour le même employeur ou pour un autre employeur.
03. La mission est complètement foireuse et ne rapporte rien du tout.
04. Le contrat provoque une confrontation inattendue. Les risques sont le double de ceux prévus à l’origine.
05. Le client trouve un moyen pour ne pas payer ce qu’il doit aux PJs.
06. La mission prend du retard et fait perdre beaucoup de temps aux PJs.
07. La mission déclenche le courroux d’un Clan majeur. Une guerre se prépare.
08. La mission confronte les PJs à un Oni.
09. La mission conduit les PJs en territoire hostile.
10. La mission permet de mettre la main sur une véritable fortune.

Quelques synopsis
01. Les PJs sont engagés par un cartographe impériale pour l’accompagner dans une mission très spéciale : il doit noter de façon très précise l’accueil qu’il reçoit dans toutes les auberges de la Route des Cerisiers. Cela semble facile et permet aux PJs de s’enivrer de saké régulièrement. Mais, lorsqu’un membre de la famille Yogama s’aperçoit que tout cela n’a pour but que de discréditer les auberges de sa famille, il lance un groupe de rônins brutal et sans scrupule sur les traces du cartographe. Massacrer les rônins ne servira à rien puisque d’autres prendront leur place. Les PJs pourront peut-être essayer de comprendre pourquoi le cartographe dresse un tableau désastreux de la région (il est envoyé par un membre de la famille Miya qui voit d’un mauvais œil le développement de la région).

02. Les PJs sont engagés pour aller cartographier une partie de la chaîne du toit du Monde. Dés le début, ils seront confrontés à des sabotages. Dans la montagne, les accidents se multiplieront, entraînant la mort d’un membre de l’expédition. Les joueurs sont en train d’aider un espion de la grue à découvrir la tour de guet secrète de la famille Yogama. Ils seront bientôt contactés par des éclaireurs Yogama qui demanderont aux PJs de conduire les espions dans une fausse direction. Ensuite, ils demanderont aux PJs de les tuer. Tout ce compliquera lorsque le chef de l’expédition proposera aux PJs l’argent de la Grue pour l’aider à trouver cette tour. Il faudra choisir entre loyauté et argent (beaucoup d’argent).

03. Les PJs sont engagés par un riche marchand pour escorter un convoie d’épices jusqu’aux limites Sud de la route des Cerisiers. En fait, le marchand veut capturer les rônins pour les faire combattre dans une cave de Ryoko Owari. Les PJs tomberont donc dans une embuscade où ils n’auront aucune chance. Une fois dans les sous sols de la cité des Mensonges, ils devront s’échapper si ils désirent se venger. Le marchand est en train de recommencer dans une ville du Clan du Crabe. Les PJs arriveront avant ou apres le départ du nouveau convoie (ou avant / après l’embuscade).

04. Même si les pigeons utilisés par les messagers du Singe sont rapides, il n’est pas rare qu’ils tombent sous les coups d’un groupe d’aigles des montagnes. Les messages ne sont généralement pas loin des nids des rapaces. Les PJs sont engagés pour aller dans les montagnes afin de retrouver un message très important. Dans le même temps, les Lions envoie également une troupe rechercher les ordres de missions. Les montagnes risquent de résonner du bruit des armes qui s’entrechoquent. Shinjo Samo viendra peut être se joindre à la bataille, pour éliminer les survivants.

05. Un marchand Gajin donne rendez vous aux PJs pour du travail. Au lieu et à l’heure du rendez vous, ces derniers trouvent un cadavre affreusement mutilé. Pas l’ombre d’une piste. En rentrant chez eux ou dans leur chambre d’auberge ils se font attaquer. Pendant la nuit, on tente de les voler et plus tard on cherchera à les tuer. Peut être s’apercevront-ils qu’ils possèdent un étrange livre provenant des Terres Brûlées. Que contient-il, qui attaque les PJs, veulent-ils seulement le livre ?
- Le livre peut être un roman qui met en scène des personnages importants, révélant ainsi de terribles secrets.
- Le livre peut être un recueil de philosophie qui irrite les penseurs officiels ou le pouvoir en place.
- Le livre peut être un livre de compte mettant en cause le commerce de Said Ben Alamahed.
- Le livre raconte l’histoire d’un navire qui, parti vers les îles de la soie, découvrait une île non répertoriée.

06. L’auberge qui propose les contrats aux rônins est assiégée par les membres du Clan du Crabe une journée après l’assassinat d’un de leurs membres par un rônin. Avant que des magistrats arrivent sur place, il faut lutter pour repousser les Crabes. Il faudra alterner entre diplomatie, ruse et combat. Peut être qu’un des PJ est responsable de la mort du crabe, peut être que son employeur l’avait engagé pour éliminer un voleur et non un membre du Crabe. Il ce peut que le PJ soit innocent et que tout cela soit un piège pour discréditer les rônins de la région. Les magistrats pourront tirer ça au clair s’ils peuvent trouver quoi que ce soit d’autre sur place que des ruines fumantes.

07. Une rumeur plutôt alarmante arrive aux oreilles des PJs. Ils seraient sur la liste noire d’un groupe de magistrats particulièrement efficaces et brutaux. Après une course poursuite qui se finira au moment ou les PJs se feront attraper. En fait, les magistrats veulent proposer aux PJs de faire partie de leur équipe. Cette aventure n’est utilisable que si les PJs ont commis une terrible bêtise les jours auparavant.

08. Les PJS sont embauchés pour capturer un animal sauvage extrêmement rare. La mission n’est pas particulièrement difficile, mais la rémunération est établie en fonction de l’agressivité de la bête. Si les PJs veulent toucher le pactole, ils devront tout faire pour accentuer l’agressivité de l’animale. Tout ce compliquera lorsque la bête s’échappera en pleine ville.

09. Un chef de village engage les PJs pour assurer la défense de son village. Mais ces derniers ne pourront rien faire tout seul. Il faut trouver des hommes et les convaincre de venir se battre contre une armée entraînée pour un salaire misérable. Il faudra ensuite organiser la défense du village. il est possible de tirer partie des stockes de bois des bûcherons, les chasseurs pourront préparer des pièges (à condition de les placer judicieusement, jet art de la guerre).

10. Depuis l’utilisation des créatures de l’outre monde par Kisada, une pratique c’est répandue au sein des Crabes les plus fous. Ils utilisent ces créatures de l’outre monde pour leurs actions les plus dangereuses et les plus sales. Mais une telle pratique n’est pas sans risque. Ces soldats n’ont pas forcément envie d’obéir et il n’est pas rare qu’on retrouve un maître de corvée Yasuki égorgé chez lui. Les magistrats ont décidé de réagir. Une grande descente est organisée dans toutes les auberges de la ville afin de vérifier toutes les cargaisons des marchands Crabes. Il faudra faire attention pour manipuler les caisses et ne pas libérer une créature très dangereuse.

11. Des bateaux disparaissent entre le village des Cerisiers et la mer. Le magistrat local est persuadé qu’il s’agit d’une organisation de pirates. Les PJs doivent se faire embaucher sur le prochain bateau pour mener l’enquête. Une fois à bord, il est possible d’apprendre les faits suivants : on retrouve le bateau sur une rive, tout l’équipage est décimé et la cargaison volée. Plus on approche du lieu, plus les marins sont nerveux. Tout bascule très vite dans l’horreur lorsque le bateau est attaqué par des créatures aquatiques dirigées par un maho-tsukai qui finance ses recherches en pillant les navires marchands.

12. Un samouraï désire affréter un navire pour une expédition lointaine : une île qui n’est pas sur les cartes. Il demande aux PJs de recruter un équipage et de préparer un navire. Lorsque tout est prêt, les PJs se heurtent à un refus de la part des autorités de la Licorne. Visiblement, on ne veut pas qu’il embarque pour cette mystérieuse destination. Le samouraï réussira à obtenir une autorisation du Champion d’Emeraude en personne. La veille du départ, le samouraï est retrouvé mort dans sa chambre d’auberge. L’enquête conduira à un rônin saoul qui avouera le crime. Si les PJs ne crient pas sur les toits qu’ils connaissent la localisation de l’île, ils ne risquent rien. Quelques jours plus tard, ils sont approchés par un magistrat de la famille Yogama pour enquêter sur cette affaire. Il veut se rendre secrètement sur l’île.

13. Les propriétaires des auberges sont relativement honnêtes, mais il arrive parfois que des brebis galeuses se glissent dans le troupeau. L’aventure commence lorsque les PJs, pourchasser par le mauvais temps, trouvent refuge dans une petite auberge de la route des Cerisiers. Ils se réveillent le lendemain matin complètement dépouillé de leurs affaires et prisonniers d’un marchand d’esclave Gaijin. Une semaine plus tard, alors qu’ils ont réussit à s’enfuir, une annonce demande un groupe de rônins pour capturer un célèbre marchand d’esclave en fuite. Les PJs tiennent leur vengeance. Malheureusement, l’affaire est déjà conclue avec un autre groupe.

- « Regardez dans quel état est ma femme, capitaine ! Il faut absolument faire quelque chose pour retrouver mon fils au plus vite ! »
- « Vous pensez qu’il aurait pu fuguer ? »
- « Jamais de la vie ! Son cousin devait venir de la Vallée des Papillons pour les vacances scolaires, il s’en faisait une joie ! »
- « Heuum ! Avez-vous interrogé ses camarades de classes ? »
- « Oui ! Ils sont rentrés ensemble avant-hier soir des Dix Pétales, et ils se sont séparés à la hauteur de l’avenue des Trois Collines. Il voulait apparemment me rejoindre à l’Auberge des Sept Fontaines pour me voir jouer au Go… Et depuis plus rien ! Je vous en supplie capitaine retrouvez mon fils. Il a à peine sept ans et nous avons vraiment très peur pour lui !! »

Trois disparitions d’enfants en 6 mois. Cela devient très inquiétant. Tout trois n’ont plus donné signe de vie alors qu’ils auraient dû rentrer bien sagement de l’école. Pour les deux premières, une fugue était envisageable, mais le troisième enfant n’a pas du tout le profil du fugueur.

KINAWA Kioko, a donc commencé une enquête très distraite sur ces disparitions. Il ne faut surtout pas alarmé la population, mais il est très préoccupé par cette situation. Il a demandé à plusieurs reprises l’aide de la magistrature impériale sur cette affaire, mais toutes ses demandes sont restées lettre morte. Comme si la vie de quelques enfants gaijin n’avait aucun prix à leurs yeux.

Déjà surchargé de travail à cause du trafic d’opium qui sévit dans la région, KINAWA Kioko n’a plus un homme a affecté sur cette affaire. Il a donc décidé de s’en occuper personnellement en dehors de son service. Il enquête seul sur ces disparitions, interroge les enfants et leurs professeurs, traîne dans le quartier à la recherche d’indices. Pour l’instant ces investigations se tournent vers le groupe de pression Yogama qui recherche à fermer l’Ecole Public des Dix Pétales. Mais il se trompe lourdement. Ce n’est qu’à la prochaine disparition, qu’il s’apercevra de son erreur.

Deux Nuages court pour rejoindre son père à l’auberge des 7 Fontaines. Quand son chemin croise la blanchisserie Wang. Il se rappel que la vielle chouette vend aussi des bombons. Il ouvre son netsuke et en ressort fièrement 10 centimes de zeni. Il va pouvoir s’acheter un caramel. Il rentre alors dans la boutique encore déserte à cette heure-ci.
- « Bonjour Madame Wang, je pourrais avoir un caramel moue »
- « Tiens mon petit, cela fait 20 centimes de Zeni »
- « Oh je n’ais que 10 centimes ! »
- « Ah !! Voyons ce que nous pouvons faire pour toi. Huum ? J’ai dans l’arrière boutique de vieux bombons, disons que je pourrais t’en donné deux pour 10 centimes. Cela t’irais ? »
- « Oh oui madame Wang »
- « Suit moi alors, c’est par ici »

Deux Nuages se glisse derrière le comptoir. L’arrière boutique est rempli de vapeur et de linge en tas. Madame Wang lui indique le fond de la pièce et une porte en fer.
- « Ouvres mon petit. Les caramels sont derrière cette porte »

Le gamin ouvre avec joie la lourde porte, impatient de se gaver de bombons. Mais il n’y a là qu’un long escalier très sombre qui s’enfonce dans la cave. Il se retourne pour demander à Mme Wang si c’est bien là. Mais elle est juste derrière lui et elle le pousse violement. A moitié conscient après avoir dévaler les marches, son visage tombe nez à nez avec celui, à moitié rongé par la vermine, de son camarade Quatre Feuilles. Soudain une chose lui tombe sur l’épaule.
- « Haaaaaaa !! »

Quand Madame Wang arrive en bas des escaliers, les hurlements de l’enfant s’étaient tus. La chose immonde encore accrochée au visage de Deux Nuages se retourne enfin. C’est un bébé affreusement déformé au regard affûté et intelligent.
- « Maaman j’ai encore faim. J’en veux encore plus Maaman !!»


La Blanchisserie Wang paradoxalement est le lieu le plus sale de la Citée des Cerisiers. Il s’y déroule dans sa cave des horreurs sans nom.

Rya Wang se fait passer pour une veuve venu refaire une second vie dans la Citée des Cerisiers, mais il n’en est rien bien qu’elle fut effectivement mariée.

Dans sa jeunesse Rya se maria avec un jeune rônin, elle n’avait qu’un souhait avoir beaucoup d’enfants. Quand son premier bébé mourra en couche, elle perdit totalement la raison. En cachette de son mari, elle garda le foetus dans un bocal, persuadée qu’il pourrait un jour revenir à la vie. Elle fit de même à la mort de son second et de son troisième enfant. Alors qu’elle était à sa quatrième grossesse, une petite voie, celle de la folie, lui affirma que si elle désirait garder cette foi ci son bébé, elle devait manger les restes de ses enfants mort-nés.

Elle fut surpri durant l’un de ses repas par son mari. Elle n’eut d’autre choix que de le tuer. Son cadavre rejoignit alors son garde mangé qui diminuait à vue d’œil. L’enfant qu’elle accoucha était une erreur de la nature, qui allait mourir comme les trois autres. Mais à la dernière minute elle pressa le cœur de son mari défunt dans la bouche du nourrisson qui reprit rapidement des forces. Elle le baptisa avec le propre sang de son père et de son placenta : Kiuosen Wang.

Cette histoire est vielle de quinze ans, et pourtant l’enfant n’a pas grandi. Bien que son intelligence évoluât rapidement, son corps resta celui d’un nourrisson de 4 mois. Totalement esclave de son propre corps de chérubin, il voua petit à petit une haine sans limite à tous ces enfants insouciants et heureux qui déambulent dans les rues. La Maho est quasi instinctive pour lui car les Noirs Oracles se sont penchés sur son berceau. Son corps étant trop faible pour supporter des saignées, il utilise celui de sa mère toujours compatissante au moindre désir de son unique enfant. Les seins de Rya Wang sont tout deux affreusement mutilés par les multiples morsures de Kiuosen inflige à sa mère pour réaliser ces sorts Maho.

Rya Wang a bien vu le capitaine de la garde fouiner un peu partout dans le quartier. Elle reste donc extrêmement prudente. Kiuosen est son trésor, son amour, sa vie, elle fera tout pour lui. Elle a pour l’instant limité les appétits de son fils, mais ce dernier devient de plus en plus assoiffé de sang.

L’AUBERGE DES SEPT FONTAINES

« J’ai rarement vu un endroit pareil. L’Auberge des Sept Fontaines est sans contexte un endroit fort atypique. Et pourtant croyaient moi, durant ma carrière il m’a été donné de voir beaucoup de chose. Je suis un passionné du jeu de Go, c’est peut-être aussi pourquoi je trouve cet endroit si merveilleux. A peine vous rentrez dans la salle commune que vous y voyez des dizaines de joueurs. Mais la surprise est encore plus grande lorsque vous désirez prendre un peu l’air sur la magnifique terrasse de l’auberge. Elle est véritablement envahit par les joueurs. Il semblerait que toute la ville vient ici jouer au Go sous les cerisiers, des femmes et des hommes de toutes classes sociales, des vieillards et même des enfants. Il n’y a pas un seul espace ici qui n’est pas pris par deux joueurs de Go, c’est tout bonnement incroyable ! »


KINAWA Tensu, le propriétaire de l’établissement est un ancien Akodo. Pour lui le Go est tout ! A tel point qu’il réfléchit comme si la vie était une partie de Go. Lors de la déchéance de sa famille, comme à son habitude il calqua sa réaction comme le joueur de Go en difficulté. Se replier dans un autre territoire, temporiser et grignoter là où l’adversaire n’a plus les moyens de l’attaquer. On ne sait jamais, la partie n’est jamais tout à fait perdue et avec le temps la situation peut se renverser.

Les évènements lui ont donné raison comme toujours, car le voilà de nouveau dans la partie. Ses pions sont déjà beaucoup mieux agencés. Le nom des Kinawa lui ouvre les portes des techniques ancestrales de sa famille et l’honneur du samouraï. L’Auberge des Sept Fontaines quant à elle, lui offre une assisse financière plus que confortable.

En grand passionné du jeu de Go, il ne pouvait que donner la fièvre du jeu à sa clientèle. Ses désirs sont allés bien plus loin qu’il ne pouvait l’espérer. Le Go est aujourd’hui l’un des loisirs les plus en vue de la Citée des Cerisiers. Le succès aidant, il se lança dans son plus grand rêve : organiser un championnat de Go qui ferait référence dans tout Rokugan.


Qu’est-ce que le Go ?

Apparu il y a mille ans en Rokugan, le jeu de Go n'est pas un combat singulier, un duel, qui doit aboutir à la mort de l'un ou l'autre camp, c'est une philosophie du partage et de l'échange.

Le jeu commence sur un espace vide, au sein duquel il faut construire son univers, c'est-à-dire ses territoires, tout en empêchant l'autre d'en faire autant. Le but n'est pas de "tuer" l'adversaire ; le but est de faire un peu mieux que lui, ou un peu moins mal. Le but est de partager, à son avantage, l'espace commun.

A tout moment il faut négocier l'espace et le temps ; à tout moment aussi il faut négocier avec ses propres émotions, il faut se maîtriser. Le joueur excessif, celui qui ne sait pas dominer ses passions, est assuré de perdre. Le joueur de Go, s'il cherche à vaincre, cherche aussi à faire une "belle partie". Un coup esthétique est très souvent un bon coup ; une pierre qui n'est pas posée en harmonie avec les autres se remarque aussitôt, elle est laide et c'est presque toujours un mauvais coup.

Il y aura toujours un vainqueur et un vaincu, mais il y aura surtout et très souvent deux partenaires heureux d'avoir joué une "belle partie".

Le jeu de Go, c'est l'école de la beauté, de l'équilibre et de la sagesse.


Le Tournoi de Go des 7 Fontaines

Une foi l’an, un grand tournoi de Go s’organise dans les murs de l’Auberge des 7 Fontaines. Les plus grands champions de Go de tout l’Empire viennent s’y affronter. Le niveau des participants y est très élevé, et gagner aux 7 Fontaines, vous propulse parmi les maîtres de cet art. Le tournoi se déroule sur 5 jours. Si durant les deux premières journées, le niveau de la compétition reste accessible aux néophytes, dès la troisième journée les choses se corsent. Arriver en final est un véritable exploit en soi.

Le gagnant de ce championnat sera, non seulement reconnue comme un grand maître, mais il se verra aussi alloué une somme de 50 Kokus donnée en main propre par KINAWA Loup Gris. Il n’est pas rare, par la suite que le vainqueur de cette compétition, soit remercié par une promotion dans le sein de son armée familiale.

Règles
- Un jet d’opposition par journée de compétition : 5G3-10 / 6G3-10 / 7G3 / 8G4 / 10G5
- Utiliser la compétence Art de la Guerre à la place de celle du GO donne -10 à son jet.
- Le jet d’opposition reflète plusieurs parties de Go dans une journée.
- Gain : 50 Kokus
- Titre : Maître de Go
- Récompenses : Promotion militaire possible