Rencontre amusante.

_Zato _ l’interpellais-je, tu trouveras mon ami Yogama, portes lui mon attention, tu le verras certainement dans les quartiers commerçants de la Licorne, signifies lui qu’il est mon invité . L’aveugle se leva et se faufila à travers les clients de l’établissement comme s’il n’avait aucun handicap. Quel homme mystérieux !
L’auberge était agitée ce soir là, le tournoi en cours y était sans nul doute pour quelque chose.
Décidemment le go n’était pas ma passion, mais de constater l’engouement pour cette discipline m’amusais.
La plupart des participants se comparaient aux plus grands chefs de guerre de Rokugan, se levant lors d’une victoire ou de la suspicion d’une tricherie, criant quel coup de maîtres venaient-ils d’assener à leur adversaire. Certains même osaient citer le nom d’un ancien tacticien Akodo dont ils connaissaient juste le nom.

En ces temps, Otosan iuchi vivait la nuit, la chaleur lourde et pesante encourageait les habitants à ne sortir qu’après le coucher d’Amateratsu.
Le quartier lion, possède sans doute les meilleures tavernes de la capitale, depuis peu de temps le commerce est plus évident pour ce clan maintenant plus proche de l’empereur.
Alors je déambulais entre marchant et taverne, à la recherche de fraîcheur et de divertissement.
Le lion doré, devant la quelle je passais venait d’ouvrir brusquement ses portes. Soudain un homme en fut précipité puis jeté à terre. La détresse dans laquelle il se trouvait me gêna et j’entreprit donc de l’aider à ce relever.

_Comment se fait-il que l’on te traite de la sorte vieil homme, tu sens à peine l’alcool et ta tenue est celle d’un homme respectable, parles moi !

_Merci jeune homme lança t’il, reprenant ces esprits. Rare sont les samouraïs qui auraient interrompu leur course pour s’attarder sur le vieillard que je suis.

_ Merci pour le compliment, mais celui ci ne me renseigne pas sur ce qu’il vient de se passer là sous mes yeux …..

La scène attirait les curieux qui finissaient par nous entourer avec une impolitesse surprenante.

_Ils m’ont jeté parce que je gagne bien trop souvent pour eux, ils m‘accusent de tricher, ils profitent de ma faiblesse…… de mon âge.

_Bien, suis-moi.

J’avançais jusqu’aux portes de la taverne, et m’annonça en frappant dessus, un homme ouvrit et m’invita à y entrer.

_ Voici mon invité, installez-le à ma table et donnez lui ce qu’il vous demandera.

L’homme saisit la manche de mon kimono comme pour me tirer vers l’arrière, puis agressa mes oreilles en parlant du vieillard et du fait que je me permettais de le faire entrer.
Une indescriptible colère m’envahie, je me retournai pour fixer mon regard dans le sien.

_Tes mains repoussent donc si vite que tu oses les poser sur moi ?
Visiblement cet imbécile ne savait pas qui j’étais, peu importe le respect ne porte pas de noms.
Au fond de la pièce un homme discret observait, le genre d’homme que sans notre entraînement l’on ne remarque pas, il fumait la pipe et son regard sombre ne dévoilait rien de se qu’il pouvait bien penser. Les joueurs de go et autres parieurs couvraient l’intensité de la scène, par leurs cris et rires.

_Lâches moi, c’est un conseil…

Le vieux attendait derrière, n’osant rien dire, ne sachant que faire et visiblement embarrassé par la situation.

_ Vas-tu me jeter à terre comme tu l’as fait avec cet homme ?

_Ici nous n’acceptons que les honorables gens, et non pas les rebus de la ville. Aller sortez, vous n’avez rien à faire ici.

L’homme s’effondra, ses jambes après un bref spasme cédèrent sous le poids du corps.

_J’étais surpris, on venait de me voler une tête, un Samouraï s’agenouilla devant moi tête basse. Son kimono était joli, la soie qui le composait n’était pas de la meilleure qualité, mais la main qui l’avait cousue était experte. Un mon recouvrait son dos j’avais mal à le distinguer, mais la couleur bleue foncée du kimono me rappela un vague souvenir.

_Relèves toi samouraï, et présentes toi. Je veux connaître le nom de l’homme avec qui nous allons partager notre table.

_Je suis Hiruma Dokho, samouraï du clan du crabe, c’est un honneur de rencontrer L’ancien Daïmyo de la famille Seppun. Je ne pouvais laisser plus longtemps cet affreux vous déshonorer plus longtemps.

_Oui c’est vrai. J’allais prendre sa vie en compensation dans la seconde suivante.

Vint le silence, puis le glissement de lame dans son saya se fit entendre, le vieillard bouche bée me regarda comme gêné de ne pas m’avoir reconnu, démunit face à ce que représentait ma famille et mon rang.
Deux serviteurs vinrent ôter le corps inerte, suivis du patron dont la jugulaire trahissait la peur.

_Maître Seppun commença t’il, comment réparer l’affront qui vous a été fait dans mon établissement, comment laver le manque de respect dont vous avez été victime ?

J’avais envie de rire ce soir là, les angoisses de la nuit précédente m’avaient quittées pour laisser place à la bonne humeur, alors d’un ton faussement sévère je déclarai :

_ allons, laisse moi réfléchir, tu ne portes donc pas de tanto, laver son honneur est difficile autrement……

Cette odeur…… elle me rappelait les sanitaires des geôles Otomo, son pantalon changeait progressivement de teinte. S’en était assez.

_ Alors si tu ne possède pas de tanto……. tu nous feras servir tes meilleurs mets par ta plus belle fille !!

Lui était soulagé……et le vieillard qui m’accompagnait savourait cet instant.
Les samouraïs du Lion repartaient vers les tables de jeux d’autres vers le comptoir, et la soirée reprit son court.

J’invitais le Crabe et le vieillard à passer à table.

_Nous allons partager nos philosophies et notre savoir, et puis quand le saké aura coulé suffisamment, nous raconterons nos exploits et nous vanterons jusqu’au petit matin, on commencera par les vôtres.

_Avec plaisir maître Seppun j’ai eu des conversations chez les miens où ils racontent comment vous et vos amis légendaires, avez traversé l’outre monde à plusieurs reprises.

Le vieil homme n’en croyait pas ces oreilles. Et au fur et à mesure que le temps passait, j’étais de plus en plus intrigué par ce Crabe, j’en ai connu pas mal et celui ci ne ressemblait à aucun d’entre eux.

_Les Hiruma ne sont plus les éclaireurs de la famille Hida, ou vous faite un voyage personnel. Vous m’intriguez, vous portez de la soie, vous avez un langage distingué, et la poignée de votre tetsubo est à peine usée, alors que votre katana, n’est pas celui d’un débutant, et pour finir le plus étonnant sont ces taches d’encre sur vos paumes……Qui êtes vous ?

à suivre......

La taverne venait de fermer ces portes et bien qu’un peu ivres, nous ne manquions pas de nous saluer. Le Crabe me raccompagnerait jusqu’aux portes des Quartiers impériaux , il n’avait pas désiré en dire plus sur lui devant le vieil homme. La rue était vide mis à part quelques badauds passant ça et là eux aussi je pense bercés par l’alcool.
Le puissant homme du sud se trouvait à mes cotés, quand le vieil homme me saluat avec le plus grand respect, je lui rendit sa considération, et le laissa s’enfoncer dans les ruelles de la ville.
La pleine lune illuminait de ça lumière froide les peintures des monuments de la cité, un tori se dessinait devant nous. Nous arrivions aux portes des quartiers Seppun, reconnaissable de loin par ses ornementations religieuses et traditionnelles.

Mon katana ne fit aucun bruit quand il fusa du saya, seule la lumière naturelle qui se reflétait sur sa lame avait mis en garde le Crabe, surprit, il sortit le sien par réflexe.

_Seppun sama, qu’est ce qui vous prend ?

_Restes vigilant Dokho, il n’y a pas de garde en faction….. et les lanternes du porche sont présentes mais soufflées……

D’un bon coup d’épaule, je poussais le crabe, un filet projeté depuis les toits allait nous atteindre et nous réduire à l’impuissance. Le pire était évité pour Dokho, mais je restais surpris de la vitesse avec laquelle il était descendu. Je me débattais avec mon tanto pour couper ses mailles le plus rapidement possible, quand mon intuition me fit percevoir deux silhouettes venants de derrière.
Un terrible sifflement se fit entendre, suivit d’un hurlement. Une flèche traversait la cuisse de l’Hiruma, mon bras droit était libre, et avait déjà bien découpé le filet.
Le vide, sa toute puissance, une fraction de temps imperceptible, un éclair de lucidité divine, et le tireur embusqué tentait vainement d’arrêter le flux sanguin qui s’échappait de sa gorge, son corps fit un bruit sourd lors de sa chute inexorable.

Nouveau hurlement gluturale, Dokho arrachait trois étoiles de fer plantées dans son épaule. Les deux silhouettes couraient dans notre direction, rapides et silencieux comme des chats.
Et une nouvelle fois ce quartier religieux connu un air de champs de batailles, L’homme calme et raffiné avait disparu comme possédé par une sorte de force élémentaire.
Frénétique il attrapa le premier d’une main qu’il serra autour du cou, frappa le deuxième de sa lame acérée en pleine poitrine.

Les deux mains crispées sur l’énorme bras de Dokho commençaient à lâcher prise, et la poitrine du deuxième homme se séparait en deux parties. Son katana lâché, alla se planter par terre, alors que sa deuxième main rejoignait l’autre pour renforcer l’étreinte déjà exercée.
Le sang coulait à ses pieds, le corps mutilé au sol s’en vidait. L’autre silhouette pendait maintenant de tout son long, maintenue par formidable force du Crabe.

_Dokho …..DOKHO !!!!……….Criais-je.

Il se retourna, ses yeux emplis par furie elle-même, je jetai le filet un peu plus loin, me dirigeant vers l’archer. Un bruit de craquement parvenait de la nuque de l’assaillant, je nettoyai mon tanto avant de le glisser dans son emplacement.



Le calme regagnait Dokho, pendant que j’essayait avec beaucoup de précaution de déterminer la provenance clanique des trois protagonistes.

A suivre…

Nous étions bien installés, les clapotis de la source qui alimentait mon bassin à carpes nous apaisait après tant de tumultes, les arbres chantaient sous le vent frais, seul les pas du serviteur venaient troubler ce calme. Les yeux du berserker avaient regagné de leur naturel plus rapidement que je ne l’aurai cru, les fois où j’avais été témoins de cette transe il me semblait que ces ultimes guerriers tombaient de fatigues, mais pas là…..

_Ma curiosité s’éveille de façon dangereuse, décidément il temps pour toi de dévoilé ta nature mystérieuse Dokho, lui déclarais-je.

_Ca n’est pas aussi simple que cela me répondit-il sans me regarder, mais il en est de même pour moi Seppun sama, les hommes que nous avons combattus étaient des assassins, et c’est vous qu’ils cherchaient à tuer…… alors une question me vient à l’esprit, qui et pourquoi ?

_Je pense que et toi et moi avons nos propres secrets Dokho, mais n'oublies pas que j'ai été le Daïmyo d'une famille très importante et dont le rôle fait beaucoup d'envieux. C'est presque une incitation au crime que de prononcer certains édits impériaux, n'oublies pas que pas mal de gens en souffrent voilà pourquoi...... Dokho. Etre le chef de cette famille est une énorme responsabilité.

_Certes oui Seppun Sama, mais d'autres mystères vous entoures, je suis en sorte un observateur, mon rôle consiste à répertorier des faits qui ne sont pas "censés" exister.....

Il fit une pause, nous reversât un verre à chacun, puis chercha ses mots, une certaine appréhension se dégageait de lui, je me demandais alors s'il avait peur de dévoiler un coté de sa vraie nature qu'il désirait garder secret, après tous les Crabes n'étaient plus les fiers samouraïs qu'il avaient été. Peut être simplement avait-il peur de mal s'exprimer et de me vexer, ou encore de paraître ridicule.


_Ah oui et les quelles ? !! ? lui demandais-je de manière à couper sa rêverie.

_Bien, j'étudie et notifie les témoignages, écrits, oraux, parfois juste un corps mutilé ou livide....

Je le coupais:

_N'était ce pas le rôle des Kuni, n'ont ils plus de chasseurs de sorcières ?

_Nombres d'entre eux ce sont fait seppuku suite à la guerre des clans, d'autres ont rejoint les damnés derrière la muraille Kayu.

_Quant au reste ?

_Et bien je pense qu'il travail à la reconstruction de leur famille.

_ Alors tu t'es retrouvé par hasard sur mon chemin ou les corps exsangues t'ont mené à moi muahahahaha...

Il rit aussi.

_Non, votre réputation décrit plutôt des corps décapités, et aussi une tendance à leur couper les jambes, mais aussi un impressionnant No Dashi, et puis des combats légendaires.

_ Moi aussi tu sais je m'intéresse de près à ces évènements inhabituels, j'en ai déjà percé le secret de quelques-uns uns. Mais la route est longue, il y’a de quoi s'occuper pour plusieurs vies.

_Rassurez-vous maître Seppun, j'ai découvert que des organisations secrètes y travaillaient. La plus présente ces derniers temps est "La Voie de d'Emeraude".

_Effectivement ça n'est pas la première fois que j'en entends parler, un ami à moi dit avoir eu affaire à eux, il prétend avoir été victime de l'assassinat de sa fille, et d'autres sévices encore.

_C'est étonnant, Maître Seppun, les informations que nous avons rassemblez sur leurs activités et sur leur manière de procéder semble plus les désigner comme des "justiciers" que des assassins, nous...

_Nous ? !! ? qui est ce "nous" dont tu me parles samouraï ?

_ je....je ne .......

Je me levais, verre à la main et longeais le bassin, quelques bulles s'en échappaient, le vent tombait, mes cheveux regagnaient leur place. Je tournais la tête et finis par plonger mon regard dans le sien, une façon de lui rappeler où il se trouvait, et à qui il allait mentir.
Persuadé maintenant qu'il avait compris que peu de solutions s'offarient à lui, je repris.


_Nous ne sommes que tout deux ici, seules ces amours blancs carressant les nénufars en fleurs de leur nageoirs pourraient répeter nos secrets, mais il éxiste un proverbe sur le mutisme de l'animal.

_Je dois avoir votre parole d'honneur Seppun Ryu, si dois vous dire quoi que ce soit, ça n'est qu'à vous et à vous seul. L'ébruitement de notre existance pourrait compromettre notre travail.

_Tu as ma parole d'honneur jeune Crabe, Kizada et Yakamo étaient des amis, jamais je ne manquerai d'honnorer leur mémoire, seule une nature démoniaque et perverse de vos études pourrais me conduire à protéger l'empire, me comprends tu Dokho ? comprends tu de quelle façon l'empire sera secouru ?

_ Oui maître Seppun

à suivre

_Voyez-vous, il y a des hommes importants de notre clan, qui ne voudraient en aucun cas que se renouvellent certains évènements de l'histoire.
Beaucoup de sujets restent encore bien trop obscurs si je peu me permettre l’expression. Et nous, donc mon maître Kuni Fujiwa et ses disciples, tentons de vérifier et transcrire le plus de manifestations possibles.
En exemple, il arrive que le genre d’hommes qui nous ont attaqué tout à l’heure, possèdent des dons que l’on attribut à « la rampante », ou qu’un oni sème la terreur loin de l’outre monde.
Ce qu’il faut retenir de cela c’est que quelqu’un l’a invoqué, mais un autre lui a procuré les rituels qui lui-même les a obtenus autrement
Nombreuses sont les familles de clans à vouloir coûte que coûte protéger les secrets les plus noirs, alors de quoi s’agit-il ?
Sans parler des peignacolades, et autres adeptes du sang, maotsukaï etc etc..
L’on m’a donc fait sortir des rangs, des champs de batailles, on m’a enlevé mes hommes,pour étudier ces phénomènes dans Rokugan.
Finalement un combat entre le bien et le mal s’y déroule aussi.
Sans comptez qu’il nous ai arrivé de pouvoir retracer les liens et d’empêcher un phénomène à caractère identique.

_Je vois, mais les Kolats, l’empereur en a réçament parlé comme étant une bête noire, qu’en savez vous….

Seigneur Onotangu malgré sa puissance divine perdait son combat face à Dame Amaterasu, et nous discutions encore et encore.

_Je ne peux faire cela pour toi Dokho, cela serait contraire à mes règles de conduites, mais j’irai voir le Daïmyo de la famille Seppun, et je lui demanderai la permission de te laisser accès à la bibliothèque impériale.

Moi j’ai des amis de longue date à retrouver.

_Au revoir Dokho, puisse la lumière du soleil guider tes pas, et la clarté du tao t’illuminer à la sagesse.

_Au revoir maître Seppun, j’espère que nous nous reverrons..

_J’en doute fort jeune héros, l’horizon s’obscurcit, et mon destin s’apprête à prendre une route totalement différente.


Je reprenais la route menant à chez moi, pensant que nul n’était irremplaçable, ce jeune Crabe en était le plus bel exemple…… Je le sentais, pour moi il était temps.

J’aiderai une nouvelle fois mes amis, puis pour la première fois depuis ma naissance, je vivrai pour moi, je serai libre……………

SEPPUN RYU a écrit:

La plus présente ces derniers temps est "La Voie de d'Emeraude".

_Effectivement ça n'est pas la première fois que j'en entends parler, un ami à moi dit avoir eu affaire à eux, il prétend avoir été victime de l'assassinat de sa fille, et d'autres sévices encore.

_C'est étonnant, Maître Seppun, les informations que nous avons rassemblez sur leurs activités et sur leur manière de procéder semble plus les désigner comme des "justiciers" que des assassins, nous...

ha ha ha ha trop fort les allusions des perso. A croire que c'est Vince qui parle....

lol, ben ouaip personne n'est parfait !! pas même nous deux mon pote..

à propos j'ai lu un peu les techniques de la troisième édition pffffff c'est très bourrin !!

celle que dri à poster sont bourrin.
sinon, j'ai pas fait gaffe, j'ai poster à la suite de la nouvelle. dsl,