[Le Chemin des Cerisiers] Les Cent Pigeons

A la croisée des chemins entre la Route Impériale et celle de la Vallée des Papillons, c’est construit un important poste frontière destiné à protéger les territoires de la Famille Kinawa. Le poste frontière doit son nom à la centaine de pigeons voyageur qu’abrite le lieu dit.

Point stratégique pour la défense de la Vallée, il est la base de l’Otokodate des 13 Guerriers. Ils y disposent même d’un Dojo leur permettant de s’entraîner dans les meilleures conditions. Ils ont comme mission première de patrouiller dans la campagne environnante afin de sécuriser la Route Impériale dans la limite de la Juridiction Kinawa. La Garde du Papillons dispose elle aussi, d’une base sur place. Son rôle consiste principalement à assurer la sécurité des voyageurs dans l’enceinte du poste frontalier et de contrôler leurs titres de passage.

Auparavant fort isolé, le Poste Frontière des Cent Pigeons est rapidement devenu un endroit de repos pour tout les voyageurs empruntant la Route Impériale. L’Auberge des Cents Pigeons est un établissement cossu dans le pur style Feng Shui. Bâti par Yang Yun-Shang, on comprend mieux pourquoi beaucoup de voyageurs apprécient leur séjour dans cette auberge, s’attardant même quelques jours afin de profiter pleinement de cet endroit idyllique.

Un comptoir marchand Yogama et Singe a vu le jour dans ce cadre rêvé pour les affaires suite à un accord commercial entre les deux familles. Fort de ces nouveaux arrivants de nombreux marchand sont venu s’installer ici afin de profiter du commerce entre les deux clans. L’ouverture d’un marché aux bestiaux par les Chambres Communautaires Shan Hchi Hsieh, accéléra la transformation de ce poste frontière en une petite bourgade commerçante et dynamique.

C’est un endroit malgré tout fort étrange pour le Rokugani moyen. Une population variée et colorée s’y mêle sans cesse. Les Shan Hchi Hsieh avec leurs tatouages tribaux, les rônins vétéran de l’Armée du Loup, les Yogama et leur trésor Gaijin, les Singes de Toturi Garou et leur homme rat, les Rokugani de passage et les Gardes du Papillons oeuvrant à la bonne entente de toute ces communautés.

Malgré toute cette agitation, le poste frontière des Cent Pigeons reste un endroit où il fait bon vivre. En effet un maître Feng Shui s’y est installé et coordonne l’ensemble des travaux réalisés sur place. La Famille Kinawa a bien fait attention à ce que l’endroit reste de "culture" Shan Hchi Hsieh.

« Je suis Yogama Kirukan tenancier du comptoir de ma famille et j’ai hâte de pouvoir admirer les merveilles que renferment la Vallée des Papillons. L’Auberge des cent pigeons n'en serait qu’une parmi d’entre autres, et pourtant …. Pourtant je n’ai jamais vu un lieu semblable. Comment décrire les dizaines de fontaines et les petits jardins zen, les chambres spacieuses et lumineuses, sans vu parler de cette immense sérénité qui vous envahie quand vous vous promenez sur les balcons. »

L’Auberge des Cent Pigeons est une merveille architecturale où le vide semble avoir prit demeure. Tout n’y est que paix et sérénité. L’agitation du village n’atteint pas ces lieux, tout semble ici être à sa juste place. Comme si vous et votre environnement étiez prédestiné à séjourner ici. Cette immense paix qui envahit ce lieu, et le résultat de la science Feng Shui des Shan Hchi Hsieh. Et du plus talentueux d’entre eux, Yang Yun-Sang le Deux Fois Bénis.

Bai Kei Rui en est le tenancier mais aussi l’un des chefs de l’Otokodate des 13 Guerriers. Depuis sa naissance, il fut prédestiné à défendre son peuple et sa culture. L’arrivé de la famille Kinawa ne change rien en cela. Mais aujourd’hui les Shan Hchi Hsieh s’ouvrent au reste de Rokugan : une nouvelle époque plein d’espoir et de nouveaux dangers pour son peuple. Sa vigilance n’en est que plus grande.

Il est celui vers qui tout les rônins de l’Otokodate se présentent pour faire leur rapport. Il chapote l’ensemble de leurs activités, sur le Chemin des Cerisiers. Examine les futurs postulant. Surveille les activités en ville et les voyageurs qui désirent s’enfoncer plus avant dans la Vallée du Papillons. Ses activités sont très discrètes et peu de personne connaît son rôle exact dans l’Otokodate. Il se protége pour cela derrière sa couverture à l’aubergiste affable et prévenant. Ce n’est qu’une image de façade, Bai Kei Rui est un bushi efficace et qui n’a rien oublié des méthodes l’école Bayushi. Peu de chose ne lui échappe dans l’enceinte du poste frontière.

note : tout les clients de l'auberge bénéficient des 5 augmentations gratuites sur leur jet de méditation et de volonté.

SHAHAMA : HERBORISTE ET VENDEUSE DE SENTEUR

La petite bicoque de bois vermoulu nichée au fin fond d’une ruelle du village des Cerisiers abrite la noble demeure de Shahama. Cette veille femme usée par la vie fait office de d’accoucheuse et de médecin pour les habitants les moins fortunés du Village des Cerisiers. Iuchi Shahama était une émissaire Ide de grand renon et utilisé par le clan de la Licorne pour accueillir ses visiteurs. Tout bascula lorsqu’elle tomba amoureuse d’Agasha Kitsoui. Leur liaison fut rapidement désapprouvée par la Licorne qui accusa le noble dragon d’être venu empoisonner les chevaux du Clan. Kitsoui fut exécuté et Shahama exilée. Personne ne sait ce qu’est devenue la jeune femme. Une rumeur prétend qu’elle voyagea jusqu’aux montagnes du Dragon pour rencontrer la famille de son amant. Sous la protection des Agasha, elle y aurait appris le secret de la transformation. Une autre rumeur prétend qu’elle se cacha pendant des années dans la forêt de Shinomen pour s’adonner à la Maho. La réalité est tout autre...

Shahama gagne misérablement sa vie en vendant quelques bouquets de fleurs les jours de marché. Sur les étagères croulantes de sa masure sont entassés des dizaines de pots et de bocaux aux multiples couleurs et aux parfums délicats. Une petite table bancale lui sert d’atelier pour la préparation des mixtures et des potions qu’elle réalise à partir des plantes et des fleurs qu’elle se fait livrer par sa jeune assistante. Grâce à celles-ci, Shahama est capable de guérir quasiment toutes les maladies et les infections de la vie de tous les jours.

Shahama, herboriste.
Feu 2, Air2, Eau 2, Terre 2, Vide4
Ecole émissaire Ide 2.
Honneur : 3.1
Gloire : 0.9
Calligraphie 2, Cérémonie du thé 2, Chasse 3, Discrétion 3, Etiquette 2, Herboristerie 4, Ikebana 2, Médecine 3, Poison 3.
Shahama connaît parfaitement les propriétés médicinales des plantes. En voici quelques exemples.

Mansaku: Le 1er à fleurir. Cet arbuste fleurit en hiver tant qu’il ne gèle pas. Ses 4 pétales très étroits et chiffonnés donnent l'impression d'une araignée (on le nomme l’arbre aux araignées d'or).
•Herboristerie : soigne les contusions, entorses, plaies mineures et les inflammations de la peau et des muqueuses. S’utilise en cas de menstruations abondantes, pharyngite...,
•médecine : kystes et tumeurs, infections oculaires, hémorragies internes et externes

L’Odamaki: Cette fleure a cinq pétales terminées par des renflements symbolise une humeur fantasque, à deux doigts de la folie. Par le passé, on extrayait de sa racine une essence énergétique et aphrodisiaque qui, disait-on, suscitait des folies amoureuses. Il était recommandé aux femmes légères de mâcher les graines de la fleur mauve. Cela les inspirerait, pensait-on, dans leurs prouesses sexuelles.
•Herboristerie : elle est calmante, tempérante et antiputride. Le sirop de fleurs calme la toux. Les cataplasmes de feuilles soignent furoncles, ulcères, plaies et scorbut

L’icho: (arbre aux abricots d'argent). Le fruit peut être toxique. Une fois au sol, la chair de ces fruits se décompose, produisant une odeur forte, persistante et désagréable. Elle laisse peu à peu apparaître le noyau qui s’est formé et contient une amande comestible.
•Herboristerie. Stimule et tonifie la circulation sanguine. Inhibe le facteur de coagulation des plaquettes, atténue l’asthme.
•Médecine: Réduit l'oedème de la rétine et les lésions cellulaires de cette dernière ; A des effets anti-inflammatoires, combat les allergies.

Sahama est aussi capable d'utiliser les aliments les plus courants pour faire passer un mauvais moment à ses ennemis. Voici une petite liste d'intoxication alimentaire possible.

Anisakis: Ver dont le cycle de reproduction comprend des formes larvaires qui parasitent de petits crustacés puis les cavités abdominales des poissons des eaux froides. L'homme est un hôte accidentel qui ne permet pas l'évolution normale de la larve. Si l'éviscération n'est pas réalisée rapidement après la mort du poisson, les larves peuvent passer dans les muscles du ventre et contaminer le consommateur. Ces parasites, à l'état larvaire, ont été impliqués dans des infections humaines par des produits crus tels que sashimi et sushi mais aussi dans des préparations culinaires non cuites telles que cerviche (poisson et épices marinés dans du jus de citron), lomi lomi (saumon mariné dans du jus de citron avec des oignons et des tomates). Les symptômes de maladie sont essentiellement digestifs : occlusion, perforation, pseudo tumeurs intestinales. Le traitement est chirurgical, s'il y a des symptômes digestifs importants. Pour tuer le ver, il faut plonger le poisson dans la glace pendant plus de 3 jours complets.

Le maguro: C'est la forme de dégradation de l'histidine, un des acides aminés constitutif des protéines. L'histamine est présente dans tous les poissons, mais à des taux trop faibles pour rendre malade. Certaines espèces sont plus riches en histidine : les thons et les bonites, les maquereaux et les sardines. Le taux d'histamine est accru par le stress de la capture, une saignée tardive ou une réfrigération trop lente. Des poissons d'un aspect irréprochable peuvent être toxiques, et l'histamine résiste à la cuisson. Les symptômes d'intoxication commencent 30 minutes après consommation de poisson cru ou cuit. Ce sont des nausées, des bouffées de chaleur, un œdème de la face et une urticaire. Après deux heures apparaissent diarrhée et vomissement. Les troubles régressent spontanément ou avec des traitements antihistaminiques (Il s’agit de l’histamine).

Le kaisou: Toxine produite par certaines algues des mers chaudes qui provoquent des diarrhées et des vomissements. De manière générale, ces signes aigus disparaissent en quelques semaines. Cette toxine n'est pas détruite par le froid ou la chaleur. Il n'y a pas de traitements, à part celui des symptômes. Il n'y a pas de méthode de dépistage. Les poissons herbivores consomment les algues et concentrent les toxines dans leur chair. Il y a ensuite une deuxième concentration dans la chair des poissons prédateurs. L'homme s'intoxique alors en consommant ces poissons. Il existe des formes chroniques, persistant parfois plusieurs années. Dans les cas les plus graves, apparaissent des troubles neurologiques, comme des vertiges, une perte de sensation de la bouche, des mains et des pieds, voire des bizarres inversions de sensation du chaud et du froid (il s’agit de la toxine Ciguatera).

Le daburu (double): Un germe du sol dont les spores ont tout le temps de se développer lorsque l'on laisse du riz cuit refroidir à température ambiante. Le Bacillus cereus secrète deux toxines. La première est résistante à la chaleur et responsable de vomissements alors que la seconde est non résistante à la chaleur et est responsable de diarrhée. Après contamination, la durée d'incubation est brève, de une à six heures, puis viennent les nausées, vomissements et crampes abdominales. En général il n'y a ni fièvre, ni diarrhée car la cuisson détruit la toxine responsable de ces maux. (Il s’agit du Bacillus cereus).

Il en est ainsi quand la femme prend la position banale allongée sur le côté, avec les jambes bien étendues : il lui suffit de replier la jambe qui n’est pas contre le lit, genou ramené vers la poitrine, pour offrir discrètement son sexe à une pénétration aux sensations originales.

L’homme séduit par cette invite se met à genoux, à cheval sur la cuisse étendue, puis se penche en avant pour s’appuyer sur les mains de chaque côté du buste de sa partenaire. La pénétration se fait donc de côté, et l’effet des frottements pour le vagin comme pour la verge est bien différent de celui que procure une pénétration nettement de face ou de dos.

Si l’homme a les bras musclés, il aura du temps pour un va et vient lent et maîtrisé, le plus adapté pour goûter les sensations nouvelles que le couple découvre. Mais si la fatigue vient, de multiples variantes permettent facilement de reposer les bras, avant de vouloir retrouver des sensations auxquelles il est difficile de renoncer.

Cette position ne permet pas un important contact corporel. Mais l’on voit le visage de l’autre, son désir et son émotion ; on peut échanger des regards, des baisers. La femme peut tout oublier et se concentrer sur ce que vit son vagin. Elle peut même en varier les modalités en soulevant sa cuisse libre et en appuyant la jambe sur la hanche de l’homme : la légère rotation du bassin qui s’en suit modifie l’angle de la pénétration, et en change l’intensité. Le jeu est excitant, et peut se répéter à plusieurs reprises.

La sexualité chez les Shan Hchi Hsieh est beaucoup plus libérée que chez les Rokuganis. La nudité n’a rien d’honteux ou de gênant pour les habitants de la Vallée des Papillons. Il n’est pas rare d’y voire des femmes avec les jambes et les épaules nues. Les femmes de la Vallée ont une totale liberté sexuelle et de mœurs. Il n’y a rien pour eux d’honteux de connaître de multiple relation avant le mariage. Mariage qui est toujours librement consentit et n’est jamais arrangé par la famille. Dans la vallée on s’unit par amour et non pas par intérêt.

Les Maisons Closes ont toujours existées dans la culture des Shan Hchi Hsieh. Pourquoi se cacher si l’on veut prendre du plaisir, beaucoup d’hommes célibataires mais aussi de femmes viennent dans cet endroit pour connaître certes le plaisir de la chaire, mais aussi pour faire des rencontres. Nombre de couples se sont formés dans ces Maisons, c’est peut-être pourquoi elles ont à leurs yeux une véritable valeur sociale pour la Vallée. On pourrait peut-être plus parler ici d’une maison de rencontre que d’une véritable maison close.

Xu Xia Qin dirige l’Offrande Secrète, c’est une femme d’une grande douceur qui impose le respect. Personne ne se permettrait de mal se comporter dans ses murs. Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est de faire rencontrer les hommes et les femmes qui viennent s’amouracher dans son établissement.

Xu Xia Qin est l’amante de Bei Kai Rui, à eux deux peu de chose peuvent se produire dans le village des 100 Pigeons sans qu’ils le sachent. En effet on parle beaucoup dans les salons de l’Offrande Secrète, et beaucoup de rumeurs arrivent aux oreilles des filles de l’établissement.